lundi 26 septembre 2011

Un nouvel indice à propos de l'Étrange M.

J., une adjointe au bureau, devait donner des documents à l'Étrange M. Elle va la voir, elle n'était pas à son bureau. Elle lui laisse un message sur sa boîte vocale.

Quelques heures plus tard, pas de nouvelles de l'Étrange M.

J. se lève et l'aperçoit en conversation avec G. Elle lui donne le document.

L'Étrange M. : C'est pour moi?

J. : Oui. Je suis allée te voir, je t'ai laissé un message, comme tu ne me rappelais pas, je suis OBLIGÉE de me LEVER et de venir te porter le document EN PERSONNE.

(Il s'agit ici d'une blague, le bureau de J. étant à 10 pas du bureau de l'Étrange M.)

L'Étrange M. devient tout à coup mal à l'aise. Elle se dirige vers la salle de bain.

Un peu plus tard...

S., s'adressant à J. : Je sais pas ce que tu as dit à l'Étrange M., mais elle est complètement bouleversée. Elle arpente les couloirs et se parle presque à elle-même. Elle n'a pas l'air de bien filer.

J., s'en voulant à mort, retrouve l'Étrange M.

J. : Tu sais, c'est une blague que j'ai dite tout à l'heure. Ne t'en fais pas avec ça, calme-toi.

L'Étrange M., outrée : Ah oui??? Une blague?? La prochaine fois, avise-moi si tu fais une blague. Tu sauras que quand j'étais jeune, j'avais une mère très sévère qui me criait tout le temps par la tête. Quand tu m'as dit ça tout à l'heure, je pensais que tu me CHICANAIS, j'ai vu MA MÈRE.

J. : ... je m'excuse, je ne pensais pas...

L'Étrange M., les yeux pleins d'eau : C'est pas drôle.

Gulp.

Au moins ça explique pourquoi elle veut changer de nom.

P.S. En passant, je vais mieux. Merci.

lundi 12 septembre 2011

Malaise

Je ne vous donne pas de nouvelles souvent depuis quelque temps, et je m'en excuse. Disons que je ne suis pas au meilleur de ma forme.

Mercredi dernier, j'étais tranquillement assise à mon bureau en train de travailler (oui, oui, ça m'arrive!!)

Soudain, c'est comme si tout le sang de mon corps partait du sommet de mon crâne et se rendait à mes pieds d'un seul coup. Une grande faiblesse. Je pensais m'évanouir à mon bureau.

Je décide d'aller à la salle de bains, en pensant qu'une petit marche raviverait ma circulation sanguine. Je remplis ma bouteille d'eau, en bois quelques gorgées. Je reviens m'asseoir, je ne vais pas mieux. Je regarde autour, mon bureau n'est pas assez grand pour que je puisse me coucher par terre. Je ne veux pas non plus me coucher de tout mon long devant tout le monde au bureau. Je vais voir ma voisine, S. pour lui demander s'il y a un endroit dans la Société où m'étendre, car je ne vais pas bien. S. se lève d'un bond, me dis que je suis d'une pâleur maladive et va chercher V., le collègue du groupe responsable en cas d'urgence ou d'incendie et qui, par le fait même, est un bon copain. Son bureau étant à l'autre bout de l'étage, S. y va en courant. Pauvre elle. Elle est déjà de nature stressée.

V. arrive dans mon bureau. J'étais assise. Je m'allonge les jambes sur une autre chaise. Il me pose les questions d'usage :

- As-tu mal en quelque part?
- As-tu mangé ce matin?
- As-tu chaud?
- As-tu la bouche sèche?

Je réponds que j'ai seulement les jambes molles.

Goering arrive en trombe du haut de ses talons de 6 pouces. Elle dit bon, on va appeler 911, ils vont venir te chercher en ambulance etc. Je ne voulais rien savoir de tout ce cirque. Elle me dit : Je sais que tu n'as pas terminé tes études de médecine, mais c'est pas toi qui décides. C'est une blague, je n'ai jamais étudié en médecine, elle disait ça pour me faire comprendre que je ne connais rien dans ça. Elle a fait de l'humour, cette chère Goering!!

Tout ce que je veux, c'est me coucher pour reprendre mes esprits. La sécurité de l'immeuble arrive avec une chaise roulante pour me reconduire dans le sous-sol où il y a un sofa. La dame me dit qu'elle passera aux dix minutes. Elle me laisse et ferme la porte. J'ai envie... je dois me lever et je ne sais absolument pas où est la salle de bain dans le tréfonds de la Société. Je sors de la pièce en titubant, trouve quelqu'un qui me dirige. Je me rends tant bien que mal à la salle de bain, en espérant retrouver mon chemin par la suite et retourner dans la pièce sur mes deux jambes.

Je veux m'en aller chez moi, mais personne ne me laisse partir. Il ne serait pas prudent que je prenne le volant. Quelques heures plus tard, l'Homme vient me chercher. Je rentre enfin chez moi. Tout l'après-midi, j'ai filé très moyennement.
Le lendemain, je me lève avec les jambes molles. J'ai eu les jambes molles tout l'avant-midi. Je décide de ne pas aller travailler. Tant pis. Je vais me reposer.

Le soir venu, c'était la rencontre avec les enseignants des enfants. L'Homme allait dans la classe de Fillette, et moi, dans celle de Petit Monsieur.

Dix minutes après le début de la rencontre, j'ai comme un malaise encore. Pas aussi gros que celui de la veille, mais quand même. Je regarde autour, paniquée. Je voudrais m'en aller, mais je suis venue à pied. Je ne veux pas perdre conscience devant le prof et tous les parents. J'étire les jambes, je me déplace sur ma chaise, je respire à fond. Ça semble passer. Je réussis à rester toute l'heure. Mais j,ai définitivement quelque chose qui ne va pas.

De retour à la maison, j'appelle une copine médecin pour lui raconter tout ça. Elle trouve étrange que ça soit arrivé pendant que j'étais tranquillement assise. Elle dit qu'elle va me faire un papier pour une consultation en cardiologie, car ça pourrait être une arythmie.

Le lendemain, j'allais mieux, mais pas complètement top. Je prends congé de nouveau. La fin de semaine arrive, je suis assez bien. Mais toujours pas au meilleur de ma forme. Régulièrement, j'ai des crampes au coeur, comme des pincements, et des débuts de malaises.

Je décide de venir travailler ce matin. Travailler est un grand mot, j'ai plutôt passé mon temps à rassurer les gens et à expliquer les démarches que j'ai faites. Toute la journée, j'ai eu des pincements et plusieurs débuts de malaise. J'attends d'avoir un rendez-vous en cardiologie. Mais avec le système de santé qu'on a...